Comment choisir uniquement les combats qui te tiennent à coeur ?
Qui est Mark Manson ?
Né en 1984, Mark Manson est un écrivain et bloggeur américain à succès. Suivi par plus de 2 millions de lecteurs sur le web, il est surtout apprécié pour sa franchise et son parlé vrai.
Pourquoi ce livre va t’aider pour vendre ?
Prendre du recul et rester focaliser sur tes objectifs sont les 2 points les plus importants pour qui veut performer dans le métier de commercial. Ce livre est, à ce titre, un parfait manuel de prise de recul et de mise en lumière des priorités à suivre pour rester en phase avec soi-même.
Chapitre 1 : n’essaie même pas
Si l’amélioration de soi et la réussite vont souvent de pair, elles ne se confondent pas pour autant.
Le discours ambiant est saturé jusqu’à l’obsession d’injonctions à positiver.
Seulement, ce discours te pousse surtout à te focaliser sur ce qui « te manque » pour accéder au bonheur.
Cela pointe surtout tes défauts, tes blocages, tes ratés à changer pour accéder au graal.
Paradoxalement, cette fixette sur le positif ne sert qu’à te rappeler ce que tu n’es pas, ce que tu n’as pas, ce que tu aurais dû être et ce sur quoi tu as échoué.
Pourquoi ? Parce que vouloir davantage de conneries est bon pour le business !
C’est pour toutes ces raisons qu’il vaut mieux s’en foutre !
C’est en s’en foutant que l’on aura plus de chances de sauver le monde. En acceptant l’idée que le monde est lui-même complètement foutu…
Les pathologies liées au stress, troubles de l’anxiété et autres dépressions ont explosé au cours des 30 dernières années alors que tout le monde possède son écran plat et a la possibilité de se faire livrer ses courses à domicile.
La crise que l’on traverse n’est donc pas matérielle mais existentielle et spirituelle.
Albert Camus déjà disait : « Tu ne seras jamais heureux si tu cherches continuellement de quoi est fait le bonheur. Tu ne vivras jamais heureux si tu cherches toujours un sens à la vie ».
Pour résumer : laisse tomber !
Dans la vie, tout ce qui vaut la peine s’obtient en consentant à surmonter l’expérience négative associée.
Subtilité N°1 : S’en foutre ne signifie pas être indifférent, mais être à l’aise avec le sentiment d’être indifférent.
Où que tu ailles, il y a des emmerdes qui t’attendent. Le truc, c’est de ne pas les fuir et d’identifier les emmerdes motrices, celles qui te poussent à foncer.
Subtilité N°2 : Pour se foutre de l’adversité, il faut donner de l’importance à quelque chose plus important que l’adversité.
Le problème avec les gens qui débitent des conneries toute la journée ; c’est qu’ils n’ont rien d’autre de plus intéressant à foutre.
Identifier ce qui a de l’importance et fait sens à tes yeux est sans doute le meilleur usage que tu peux avoir de ton temps et de ton énergie.
Subtilité N°3 : Que tu t’en rendes compte ou pas, tu choisis toujours de tenir à un truc plutôt qu’un autre.
La maturité, c’est ce qui se produit quand tu as appris à tenir seulement à ce qui vaut la peine à tes yeux.
A 50 ans, quelque chose change ; ton énergie décline, mais ton identité, elle, se consolide. Tu sais qui tu es et tu t’acceptes tel quel y compris dans tes aspects les moins reluisants.
Te simplifier la vie contribue à faire de toi quelqu’un d’heureux, vraiment.
L’attitude qui consiste à s’en foutre est un moyen de réorienter tes attentes et d’opérer la distinction entre ce qui compte et ce qui ne compte pas.
Cultiver cette capacité nous conduit à une sorte « d’illumination pratique ».
Le seul moyen de supporter la souffrance n’est-il pas d’apprendre à la supporter ?
Chapitre 2 : le bonheur est un problème
L’insatisfaction et le sentiment de mal être sont partie intégrante de la nature humaine. Ils sont même nécessaires à la construction d’un bonheur tangible.
On souffre tout simplement parce que la souffrance a une fonction biologique.
L’insatisfaction nous motive à agir pour innover et survivre.
Être heureux implique d’avoir un truc à résoudre.
Le bonheur serait, en ce sens, une forme d’action, une activité.
Tu n’es pleinement heureux que quand tu identifies les problèmes que tu as envie d’avoir et de les solutionner.
Les émotions négatives constituent un appel à l’action. Quand tu les éprouves, c’est que tu es censé faire quelque chose.
Rappelle-toi : la souffrance a un sens !
Choisis donc tes combats.
Une question intéressante, que la plupart des gens ne se posent jamais est : « quelle souffrance veux-tu dans ta vie ? Pour quoi acceptes-tu de souffrir ? Pour quoi es-tu prêt à en baver ? »
Il faut identifier et gérer tes combats pour toucher à l’épanouissement véritable et conférer du sens à ta vie.
Pour savoir qui tu es, tu dois savoir pour quoi tu es prêt à te battre : tes combats conditionnent ta réussite.
Chapitre 3 : Tu n’as rien d’extraordinaire.
Les jeunes générations ont un déficit de résilience combiné à un excès d’exigences égocentrées.
On a jamais été aussi connecté aux autres et pourtant notre sentiment d’être quelqu’un est hypertrophié à un degré qu’aucune époque n’a connu.
Tout se passe comme si l’usage des technologies autorisait nos fragilités intérieures à se déchaîner.
Ces technologies confortent les gens dans le sentiment de leur propre importance.
Pourtant, les gens sont, dans l’ensemble, moyens dans l’essentiel des domaines.
Même si tu brilles dans un domaine, tu te situes encore en dessous de beaucoup d’autres. C’est la vie.
Ce flot d’informations destiné à te faire réagir te donne à penser que l’exceptionnel est la norme en vigueur. Et parce que justement, tu es moyen, un tel déluge de news te fait sentir hyper mal, tu n’es pas à la hauteur, c’est évident !
Résultat, tu essaies donner le change en usant des seuls outils que tu connais ; en te survalorisant ou en te dévalorisant !! Tout ça découle du mot d’ordre en forme de base-line : « parce que je le vaux bien »
La dictature de l’exceptionnel renvoie aux gens une image dégradée d’eux-mêmes leur laissant croire que pour se démarquer, il faut se montrer plus extrême, plus radical ou plus sûr d’eux-mêmes.
Toutes ces conneries que chacun de nous est « extraordinaire » ne sont là que pour te masturber l’égo, te faire grossir les chevilles, ne plus te sentir péter.
Savoir que ton existence n’a rien d’exceptionnel et l’accepter te rendra libre d’accomplir ce qui te motive vraiment, sans inhibitions ni attentes irréalistes.
Chapitre 4 : La valeur de la souffrance
Tout ce que tu penses d’une situation se rapporte en fait à la valeur que tu lui accordes !
Les fausses valeurs :
1/ Le plaisir
Le plaisir est la forme la plus superficielle de satisfaction et à ce titre, la plus facile à obtenir et à perdre.
Le plaisir n’est pas la cause du bonheur, il en est un effet.
2/ La réussite matérielle
3/ Avoir toujours raison
Ceux qui font reposer la valeur qu’ils attribuent sur le fait d’avoir constamment le dernier mot s’interdisent par là même de tirer des leçons de leurs erreurs.
4/ Rester positif quoiqu’il arrive
En voulant rester positif en permanence, tu es amené à nier l’existence de tes problèmes et donc la possibilité de les résoudre. Or, ce sont les problèmes qui donnent un sens à ta vie.
Freud disait : « un jour, avec le recul, les années de lutte t’apparaîtront comme les plus belles »
Chapitre 5 : Prends tes responsabilités
Quand c’est toi qui choisis tes problèmes, tu te sens fort. Dès lors qu’on te les impose, tu le vis comme une malheureuse victime.
L’amélioration de soi vient d’une simple prise de conscience : il suffit de réaliser qu’on est responsable de tout ce qui nous arrive dans la vie quelles qu’en soient les circonstances.
Tu portes la responsabilité de tes expériences. Tu es acteur de ta vie, tu fais tout le temps des choix.
La vraie question est ; à quoi prêter attention ? Sur quelles valeurs choisit-on de faire reposer nos actions ?
Une grande responsabilité implique un grand pouvoir : plus tu choisis d’assumer la responsabilité de ta vie, plus le pouvoir que tu exerces sur elle est important.
Accepter la charge de ses propres problèmes est à ce titre le premier pas vers leur résolution.
Le vrai jeu réside dans les choix que tu fais avec les risques associés que tu décides de prendre et les conséquences que tu choisis d’assumer.
Ceux qui font systématiquement les meilleurs choix dans les situations qu’ils rencontrent sont aussi ceux qui s’en sortent le mieux.
A mesure que tu réévalueras tes valeurs, tu éprouveras des résistances intérieures et extérieures, tu seras dans l’incertitude et tu te demanderas si tu n’es pas en train de faire une connerie.
Chapitre 6 : Reconnais ta propre ignorance
Je me trompe encore et encore et encore sur tout et c’est pourquoi ma vie avance vers le mieux.
Loin des certitudes stériles, cultiver constamment le doute, se donner tort est la clé.
L’esprit humain est une vaste foire aux inexactitudes.
Notre cerveau est conçu pour être efficace, pas pour être exact.
Si nos cœurs et nos esprits sont si peu fiables, n’est-il pas plus pertinent d’interroger davantage nos intentions et nos motivations ?
La loi de l’effort inverse : plus tu recherches la certitude à propos de quelque chose, plus tu renforces en toi le sentiment d’incertitude et d’insécurité.
Mais l’inverse est vrai aussi : plus tu consens à l’état d’incertitude, plus tu apprécieras de progresser dans la connaissance de ce que tu ignores.
L’incertitude est donc la base du progrès et de la croissance. Qui croit tout savoir n’apprend rien.
Comment avoir un peu moins de certitude sur toi-même ?
Question n°1 ; et si j’ai tort ?
Question n°2 ; qu’est-ce que cela voudrait dire si j’avais tort ?
Aristote disait : « c’est la marque d’un esprit cultivé d’être capable de nourrir une pensée sans la cautionner pour autant ».
Être capable de considérer d’autres points de vue sans forcément les adopter est LA compétence la plus importante pour évoluer soi-même de manière constructive.
Chapitre 7 : Se planter pour bien démarrer
Refuser l’éventualité de l’échec revient à fermer la porte à toute possibilité de réussir.
Apprends à supporter la souffrance, goûte-la comme un met de choix et agis malgré elle !
De toutes les façons, tu ne sais rien et même quand tu crois savoir, tu ne sais que dalle : alors, qu’à tu as perdre ?
La vie, c’est invariablement, ne pas savoir et faire quand même quelque chose !
L’action n’est pas seulement l’effet de la motivation : elle en est aussi la cause.
Les actions génèrent de nouvelles réactions émotionnelles et inspirations, qui, elles-mêmes motivent de nouvelles actions et ainsi de suite.
Tu veux te lancer dans quelque chose ? Fais alors, quelque chose, n’importe quoi et exploite ta réaction à cette action pour te motiver.
Si tu exploites ce principe de « fais d’abord quelque chose, le reste suivra », te planter t’indiffère.
Avec « agir » comme critère de réussite, n’importe quel résultat se perçoit comme un progrès, l’inspiration se fait récompense au lieu d’être la condition préalable.
Ce petit quelque chose de mise en mouvement se transforme en un tremplin vers autre chose.
Chapitre 8 : l’importance de dire NON
Accepter d’être rejeté est une forme de libération.
Dans le régime communiste, après des années de peur, sans opportunités, les russes ont trouvé que la monnaie déchange la plus précieuse était la confiance. Or, la développer implique d’être parfaitement sincère. Quand cela ne va pas, tu le dis ouvertement sans mettre de gants. Tu as besoin de savoir au plus vite sur qui tu peux compter.
Dans les pays occidentaux, au contraire, la confiance s’est trouvée « démonétisée » à mesure que les apparences devenaient des formes d’expression commercialement profitables.
Voilà comment les sourires et formules de politesse se sont imposées comme autant de normes hypocrites.
Accepte qu’on te dise non et tu vivras mieux.
Ce rejet est la clé de notre identité dans la mesure où nous nous définissons par ce que nous choisissons de rejeter.
Accepter de rejeter et d’être rejeté est une compétence cruciale de nos jours, principalement pour se défaire de situations qui ne nous correspondent plus.
Pas de confiance sans conflit en effet. Le conflit fonctionne comme un révélateur et il ne faut pas en avoir peur.
Tu sais qui est là pour te suivre et qui est là pour les avantages qu’il en retire.
S’engager pour être libre : On est plus heureux avec moins.
Lorsque l’on croule sous les opportunités et les choix, on souffre de ce que les psychologues appellent : « le paradoxe du choix ».
Cette anxiété, liée à ce désir de certitude de ne pas se tromper, conspire à te rendre malheureux.
Alors choisis, et vite, même sans tout maitrîser, ce que tu ne pourras jamais de toute façon. Engage-toi pour te rendre libre.
L’engagement concentre ton énergie sur quelques objectifs prioritaires et oublie les autres.
Va donc vite, engage-toi, mets-toi en action et avance vers ce qui te tient à cœur et te motive, de toute façon, tu vas mourir.
A cet égard, s’en foutre revient à atteindre un état quasi-spirituel d’acceptation de la finitude de notre existence de mortels.
L’état idoine pour contourner la foire aux vanités, le piège du nombrilisme et de l’enflure de l’égo.
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