1/ Un livre ou un média
Dans le livre 24 clés mentales pour devenir un vendeur légendaire que j’ai écrit et qui est paru l’année dernière, je mets en avant l’antifragilité du commercial pour performer.
Développé dans son livre du même nom, le concept de l’antifragilité vient de l’écrivain Nassim Nicholas Taleb.
L’antifragilité est l’idée de pouvoir continuer à se développer dans des environnements instables et imprévisibles tels que ceux que nous vivons.
C’est ce que de nombreuses personnes connaissent en ce moment avec les crises qui s’enchainent et qui risquent de se poursuivre.
Les plus fragiles disparaissent, les plus robustes perdurent et les antifragiles s’adaptent pour croître.
Concernant les vendeurs, la crise du coronavirus a été l’opportunité de vendre à travers un écran, de prospecter à distance, de mener des entretiens en visioconférence.
Cette crise a démontré que face à l’inattendu et au monde VICA (volatile, incertain, complexe, ambigu), être résilient ne suffit plus. Il convient de pouvoir poursuivre sa croissance dans l’incertitude, la volatilité et le désordre.
C’est cela l’antifragilité : pouvoir se renforcer lorsque l’on est confronté au stress, au choc, à l’inattendu.
Le vendeur antifragile profite de l’inattendu, s’adapte, demeure agile. Il sait vendre dans tout type de circonstance en collant au contexte. Il soustrait des éléments qui le fragilisent par ses mauvaises habitudes. Il progresse mentalement et physiquement. Il élimine ce qui peut lui nuire et conserve le plus d’options possibles pour se renforcer face au chaos et poursuivre sa croissance.
Comme l’a si bien mis en avant Charles Darwin : « Les espèces qui survivent ne sont pas les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements ».
Le vendeur légendaire du 21 ème siécle est antifragile, capable de s’adapter, de rebondir et de croître dans n’importe quel environnement y compris lors de la prochaine révolution industrielle à venir nommée l’intelligence artificielle.
3/ Une citation ou un action
3/ Une question ou une réflexion
Le métier commercial convoque l’échec plus qu’à son tour.
Résister aux refus, aux fins de non-recevoir est plutôt simple une fois ou deux. Mais dans le métier de commercial, cela arrive régulièrement.
Il faut être fort dans sa tête pour accepter les refus permanents et repartir en conquête le plus rapidement possible.
Comme le tennisman qui s’essuie le visage pour passer en mode effaçage et retourne sur sa ligne pour jouer le prochain coup.
Le reset est permanent dans ce métier. Reset mensuel ou trimestriel de ces objectifs. Reset de ses échecs, même s’il faut en tirer les leçons à chaque fois. Reset de ses émotions qui fluctuent au gré des résultats et des rencontres.
Tenir dans la durée face aux obstacles, aux échecs, aux refus, là est tout l’enjeu et la difficulté du vendeur.
Seul un effort constant et répété permet d’obtenir le résultat escompté.
La régularité de l’effort apporte des résultats !
Il vaut mieux miser sur le chemin à parcourir, le résultat n’en sera que la conséquence.
Apprends à aimer le parcours, le chemin vers ton objectif, c’est l’une des clés de la persévérance.
Le parcours est semé d’embûches et de problèmes à résoudre, c’est normal : soit OK avec ça.
Si c’était facile, tout le monde le ferait et tu ne pourrais pas faire la différence. Là où d’autres abandonnent est justement le moment où tu ne dois pas abandonner.
J’aime particulièrement cette citation que j’ai fait mienne :
« La clé qui libère ton potentiel n’est ni la force, ni l’intelligence, mais l’effort continu » Winston Churchill
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